jeudi 16 avril 2009
ump2009.eu
mardi 14 avril 2009
Gratuite des musees jeunes pop 26
Les Jeunes Populaires lancent aujourd’hui une grande campagne nationale d’information sur l’accès gratuit aux musées et monuments nationaux pour les jeunes français et européens. Dans le cadre des élections européennes du 7 juin prochain, les jeunes du Mouvement Populaire proposent l’extension de cette mesure à l’ensemble des jeunes de l’Union Européenne.
La dureté de la crise qui nous frappe, et à laquelle notre génération est particulièrement exposée, ne doit pas nous faire oublier que la culture est une nécessité absolue. Son accès ne doit pas se heurter aux difficultés financières, notamment pour les plus jeunes.
Conscients que cette initiative est une chance immense pour la jeunesse, les Jeunes Populaires proposent son extension à l’ensemble des pays de l’Union à l’occasion de l’élection des députés européens le 7 juin prochain. Nous demandons à ce que cette proposition soit intégrée dans le programme des candidats de la majorité présidentielle.
Parce que les Jeunes Populaires sont aussi les porte-paroles des bonnes pratiques et des idées nouvelles qui font bouger la France, 500 000 tracts vont être distribués sur l’ensemble du territoire pour porter notre proposition et informer les jeunes de ce que nous considérons comme la création d’un droit nouveau d’accès à la culture.
jeudi 9 avril 2009
Compte rendu du Cafe po jeunes pop 26
* Sur la loi HADOPI
Il ressort de l’ensemble du débat, dans un premier temps un sentiment de contestation envers cette loi nouvelle et dans un second temps le foisonnement de propositions qui pourraient permettre de contribuer à mettre fin au téléchargement illégal.
Tout d’abord, il a été soulevé le caractère hétérogène des pirates. En effet, il convient de distinguer le pirate qui fait une utilisation frénétique de l’outil de téléchargement illégal de celui qui télécharge de façon occasionnel et de surcroit pour son usage personnel. Dans le même sens, il existe un paradoxe à la volonté de limiter le téléchargement principalement dans le domaine de la musique (qui est l’un des aspects principaux de cette loi), en effet, les MP3 vendus sur le marché possèdent désormais des mémoires des plus poussées avec par exemple une mémoire de 30 GO qui correspondrait à plus de 15 000 chansons. Aussi, il parait logique que l’utilisateur de ce MP3 n’ira pas acheter ses musiques mais plutôt les télécharger au vu de la capacité de stockage, les 15 000 chansons représenteraient un coût considérable.
Ensuite, doit être pris en considération le fait qu’un pirate ne serait pas nécessairement sans l’outil de téléchargement illégal un consommateur de CD, DVD etc. En effet, le téléchargement bien qu’illégal permet à l’ensemble de la population, face aux coûts démesurés de certains produits, d’avoir accès à des données qui restent en premier lieu culturelles.
Enfin, il a souvent été relevé au cours de notre débat, que cette loi se trouve mal contextualisée. En effet, celle-ci intervenant dans un contexte de crise économique plusieurs d’entre nous trouvaient inopportun de légiférer sur le domaine du téléchargement illégal, doutant qu’une réglementation de la sorte relancera de façon significative les ventes de produits culturels.
Dans un second temps, ne nous arrêtant pas à la critique, nous nous sommes demandé quelles pourraient être les mesures envisageables pour enrayer le téléchargement illégal.
D’abord, il est apparu primordial pour nous de condamner la personne qui met à disposition les fichiers illégaux sur les forums, et ensuite une fois cette tâche accompli de réprimer les personnes qui téléchargent.
Ensuite, en réponse aux capacités excessives de stockage des MP3 ou autre outil de stockage (disques durs externes) certains d’entre nous ont proposé que soit mis en place une taxe spécifique sur ce genre de produit qui serait directement reversée aux agents victime du téléchargement illégal.
Enfin, il est ressorti de notre débat qu’il serait préférable plutôt que d’envisager une autorité administrative (de surcroit ne respectant pas la séparation des pouvoirs entre les autorités judicaires et administratives) qui ne viserait que l’acte de téléchargement, de prévoir une autorité voir même une instance juridictionnelle capable matériellement et humainement de contrôler le contenu d’internet de façon général en permettant ainsi de regrouper les services de contrôle d’internet.
Julie CAVELIER
Responsable des jeunes populaires de la Drôme